Traductrice littéraire de l’italien au français depuis 2005 et conseillère éditoriale, je vis et travaille entre Paris et l’Italie.
Devenir traductrice littéraire a longtemps été un rêve inaccessible,
« une forêt obscure ».
Il n’existait aucune formation spécifique, a fortiori dans le domaine italien. J’ai donc tracé mon propre chemin, en passant par la librairie et l’édition.
J’ai d’abord traduit entre les lignes, par jeu, en sourdine ; en lisant, en voyageant, en étudiant. De La Divine Comédie à Antonio Tabucchi,
je tendais l’oreille à cette résonance intérieure qui avait la force
d’une évidence. Je libérais les mots.
En 2005, après quelques lectures et la traduction d’une nouvelle,
Gallimard me confie un premier roman : Blessures de guerre de Giulia Fazzi. Et le rêve, soudain, se réalise. Durant une dizaine d’années j’ai traduit
en parallèle, à côté, en plus d’autres activités, toujours au milieu des livres.
Je suis convaincue à présent que la traduction littéraire est un métier,
un métier essentiel, à mes yeux le plus beau au monde parce qu’il touche
à la création, à l’humain, à l’universel. Il mérite en cela qu’on s’y consacre
à part entière.
Traduire pour moi, c’est susciter la rencontre entre deux écritures,
deux âmes, deux cœurs… avec prudence et délicatesse, sensibilité
et émotion, tels le funambule sur son fil, la ballerine sur ses pointes,
les doigts du violoniste sur les cordes vibrantes de son instrument.
C’est aller à la rencontre des livres, des auteurs, des éditeurs, des lecteurs...
Depuis 2017, je partage ainsi mon temps entre mes activités de traductrice et de conseillère éditoriale qui m’amènent notamment à rechercher et promouvoir des auteurs et de nouveaux textes auprès du public français.
Publications
« De l'autre côté du miroir : Libertés et contraintes dans le métier de traducteur »
Cahiers d’études italiennes, 17 | 2013, 189-208
Les contraintes qui pèsent sur le traducteur sont nombreuses. Elles proviennent de la maison d’édition, de l’auteur, du texte, et du lecteur dont on connaît en partie les attentes. Le traducteur ne peut les ignorer. Seulement, pour jouer pleinement son rôle de passeur...
« Lise Caillat and her authors »/« Lise Caillat et ses auteurs »
Authors & Translators | 25 février 2014
Entretien de Lise Caillat avec Cristina Vezzaro, auteure du blog Authors & Translators sur le métier de traducteur >lire en ligne
« Magnifica de Maria Rosaria Valentini »
Le matricule des anges, 197 | Octobre 2018
Être touchée par un texte au point d’éprouver un élan de responsabilité, une urgence, une nécessité : je dois traduire ce livre, le faire connaître, le partager ; et le désir aussi, irrépressible, de l’approcher, de le toucher, de lui offrir ce prolongement, cette résonance, un humble et vibrant hommage... >lire en ligne
« Que fait le traducteur quand il ne traduit pas »
New Italian Books | 8 février 2021
Entretien de Lise Caillat avec Paolo Grossi, responsable du site trilingue newitalianbooks de promotion de l’édition, de la langue et de la culture italienne dans le monde. >lire en ligne
« Alessio Forgione : un dialecte napolitain qui “s’étend bien au-delà des mots” »
ActuaLitté, les univers du livre | 5 août 2021
Entretien de Lise Caillat avec Federica Malinverno, correspondante italienne pour le site ActuaLitté, sur le premier roman d'Alessio Forgione : Napoli mon amour. >lire en ligne
PARCOURS
Traductrice et lectrice de romans italiens
Éditions Actes Sud, Albin Michel, Cambourakis, Denoël, Fayard, Fleuve, Gallimard, Grasset, L'Iconoclaste, L'Observatoire, Rivages, Robert Laffont
Depuis 2005
Responsable éditoriale
FeniXX (numérisation-diffusion-distribution des Livres Indisponibles du XXe siècle)
2014 - 2017
Responsable éditoriale italien-français
Éditions Elsevier Masson
2007 - 2014
Responsable littérature française et étrangère
Librairie Le Square, Grenoble
2005 - 2006
FORMATION
Centre d'écriture et de communication, Paris
Formation au métier de correcteur
Université Paris XIII
Master Politiques éditoriales
Mémoire : Les échanges éditoriaux entre la France et l'Italie depuis les années 1980
Université Stendhal, Grenoble / Facoltà di Lettere e Filosofia, Arezzo (Italie)
Maîtrise de Langue, Littérature et Civilisation italiennes
Mémoire : Le langage de la violence dans l'Enfer de Dante /
Il linguaggio della violenza nell'Inferno di Dante